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Derrière le Paravent Suèdois
17 avril 2011

TéléDimanche #10

La non-marade de la semaine. Allez, on se repasse la vidéo pour ceux qui l'aurait loupée : Bah vi le foot, c'est de l'actu aussi…

L'an dernier, chez Nicolas Bordas, avait eu lieu un débat intéressant sur l'idée d'installer un permis de voter. Aujourd'hui je propose qu'on réfléchisse sérieusement à un permis de gouverner. Je ne sais comment on pourrait formater le truc, mais tout ce que je sais, c'est que pour Madame Morano, c'est au bas mot 10 points retirés, voire la suspension…

Tiens, un problème de calcul.
Enoncé :
Monsieur Martin est actionnaire à 100 % d'une entreprise de maçonnerie qu'il dirige. Il emploie 10 personnes. À la fin de l'année le comptable lui annonce une bonne nouvelle : l'entreprise a fait un bénéfice net après impôt de 9000 €. Le comptable lui rappelle la (future) loi : si il se verse un dividende, il devra verser une prime de 1000 € à chaque salarié. Si Monsieur Martin décide de se verser 5000 € de dividende, quel impact ce versement aura sur sa trésorerie ?

Je sais, c'est un peu compliqué comme énoncé quand on n'aime pas les chiffres et les maths. Ce qui doit être le cas des penseurs du Ministère des Finances avec ce projet de loi qui imposerait donc le versement de cette prime de 1000 €. Non seulement c'est stupide*, mais il serait bon de rappeler qu'il existe déjà 2 instruments pour partager les résultats avec les salariés, la participation et l'intéressement. À ces solutions, le chef d'entreprise peut y adjoindre des primes à discrétion et, mieux, un plan d'épargne d'entreprise (PEE) extrêmement avantageux tant pour les salariés et que les patrons ! Monsieur François Baroin, votre permis de gouverner s'il vous plait…
* M. Martin devra faire 11 chèques : un de 5000 pour lui et 10 fois 1000 pour ses salariés, soit un total de 15 000 € à "distribuer" pour un bénéfice net de 9 000 € ; soit un trou de trésorerie de 6000 €. j'imagine que les penseurs de Bercy ont imaginé des dispositifs pour éviter cette situation surréaliste où verser un dividende fait perdre de l'argent ?

The Fall revu vendredi soir pour la énième fois avec les grandes. Que dire ? ce deuxième film de Tarsem Dhandwar Singh est une merveille absolue sur le plan artistique. Tarsem qui ? On va dire que je le considère juste comme un des plus grands réalisateurs de pub du monde (Nike, Orange, Levi's, Coca, Pepsi…). Comme Michel Gondry, il est passé à la réalisation de long métrages. The Cell, son premier, réalisé en 2000, est un thriller fantastique qui propose un voyage dans l'inconscient d'un tueur en série.

jpg_Harold_Lloyd
The Fall
est un conte raconté par un cascadeur hospitalisé à la suite d'une chute à une petite fille, victime aussi d'une chute… Si la forme l'emporte largement dans le cinéma de Tarsem, elle est d'une élégance et d'une beauté à couper le souffle. En attendant son prochain opus, Immortals, je vous invite à visionner le générique. Symphonie N°7 de Beethoven, hommage en filigrane au cinéma burlesque muet qui prend toute sa puissance émotive à la fin du film : Chaplin, Keaton, Lloyd…
Justement en parlant d'hommage au muet, Google nous a réservé une belle surprise :

Message de service à une de mes collaboratrices : Mireille Mathieu a 64 ans. Quand même… ;-)

•••
Bon dimanche !

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