Couple infernal…
Il y a quelques temps je parlais de la frilosité ambiante. J'y ajouterais le politiquement correct qui persiste. Dans les médias.
François Bayrou, dont la caricature des Guignols de l'info me fait mourir de rire, n'est peut être pas aussi «nul» que cela. Déjà, au cours d'un débat sur France 2 face à Le Pen il lui avait ressorti des phrases malheureuses trouvées sur son blog (ah, c'est curieux, je n'arrive pas à le linker…?). Cette «attaque» était intéressante dans la forme car révélant le glissement vers l'Internet du terrain de l'échange politique. Rassurez-vous je vais vous faire grâce de la liste des blogs de nos hommes politiques, Google fait ça très bien…
Le refrain de François Bayrou est le complot des grands médias résumant la future élection présidentielle à un choix entre deux candidats dont il est inutile de rappeler les noms. Ce qui c'est passé ce dimanche soir à 20 h sur nos deux grandes chaînes nationales en est hélas un parfait exemple. Certes, c'était bien l'actualité du jour, mais là, je pense que François Bayrou a dû piquer une très légère rage en regardant TF1…
Je parlais de politiquement correct. Il ne vous a certainement pas échappé que le compagnon et père des enfants d'une candidate a demandé qu'en cas de victoire de cette dernière, les impôts à partir d'un certain seuil de revenu soient sensiblement augmentés. Hurlements, polémiques, et surtout silence embarrassé de la candidate puis prise de parole en triple salto.
Ce matin, sur RTL, analyse politoco-économique d'Alain Duhamel sur cette mesure fiscale. Heureusement que je ne me rase plus, parce que là, tel un Bayrou, je me serais certainement coupé. Là, je me suis dit "on marche sur la tête". Après la chronique du sieur Duhamel, Christophe Hondelatte propose d'écouter la réaction d'un auditeur. Enfin, quelqu'un de sensé ! L'auditeur se demande à quoi cela rime, cet éventuel futur couple présidentiel où le «mari» sort une connerie grosse comme un camion, mettant sa «compagne» dans une situation infernale. C'est d'un grotesque sans nom. Christophe Hondellate remarque juste que les auditeurs donnent leur avis…
C'est bien là le problème…
- Allleeezzz, tu ne m'en veux pas, c'était pour rigolerrrr…
- Ta g…
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