De quoi parle ce blog ?
De ce qui m'amuse et me plaît. C'est tout. Dimanche calme dans ma cité royale. Fenêtres grandes ouvertes, soleil inondant le séjour de mon palais(si, si…). Itunes à fond. Justement, ce blog parle essentiellement…
- + -
De télévision. Revenons sur Julien de la Nouvelle Star qui, mercredi dernier, a secoué le cocotier ronronnant de la variétoche avec «son» Like a Virgin. Quelques heures après la «vérité» tombait sur W9. Julien n'a rien «inventé» et a repris une cover déjantée de Richard Cheese. Et alors ? Désolé, cela n'enlève rien au talent de Julien, parce ce qu'il a fait, il faut le faire, c'est tout.
La curiosité étant ma principale qualité, j'ai fait quelques recherches sur ce Richard Cheese. Cet autre oiseau rare sévit depuis quelques années à Las Vegas, sa spécialité étant un easy listening jazzy piano bar avec détournement, pour ne pas dire atomisation, des classiques de la pop et du rock. J'ai encore dans les oreilles un Stairway To Heaven qui vaut son pesant d'olives à cocktail… Et puis un type qui édite des albums avec des pochettes comme celle-ci, moi, je vous dis, c'est la classe.
Et par transitivité, comme on dit en mathématique, si dans l'univers de Julien il y a ce mec, alors le Nîmois a la classe grave too. À lui maintenant de s'emparer d'un titre et d'en faire «sa» cover…
Allez, après Like a Virgin, un autre titre de la Madone passé à la moulinette par le sieur Cheese :
De cinéma. J'ai un retard cinématographique abyssal. Longtemps que je n'avais pas mis les pieds dans une salle obscure. Traduire 15 jours, mon dernier film vu étant Le Come Back avec Hugh Grant et Drew Barrymore, une comédie fort sympathique mais comme j'ai un peu trop de taf en ce moment, je n'ai pas eu le temps de vous gratter un papier ; allez le voir, si c'est encore en salle, rien que pour le générique, chef d'œuvre du clip naze des années 80…
Bref. J'ai été voir 300 que j'attendais avec une impatience non dissimulée, puisque j'avais posté sur ce blog, il y a quelques mois déjà, une pré-bande annonce. J'avais presque joui en voyant le délirant Sin City, brillante adaptation à l'image près de la bande dessinée de Frank Miller.
Avant le crash test, vérifiez les airbags…
L'annonce du 300 laissait entrevoir un délire graphique, reflet exact du trait sombre et pointu de Miller. Les 15 premières minutes de 300 sont effectivement impressionnantes. Travail artistique ahurissant sur la lumière, la chromie, les contrastes, un léger flou de l'image, les ombres, les lumières, etc. Un parti pris de voix off assez intéressant est même proposé : un commentaire au présent qui décrit exactement ce qu'il y a l'image, comme un encadré dans une case de BD.
Après les brumes matinales, violentes averses de flèches…
L'argument du film met en scène les armées gigantesques de Xerxès contre 300 malheureux Spartiates équipés de simples lances, épées et boucliers lors de la terrible bataille des Thermopyles (480 avant JC). Sauf que les dits Spartiates sont des machines de guerre, ultra organisées, avec des techniques de combats apprises depuis le berceau. Les premières scènes de batailles sont impressionnantes dans la démonstration de cette fureur au combat. Travelings vertigineux, chorégraphies des combats renvoyant Matrix a une simple ébauche de ce que l'on peut faire en post production, habile mélange de plans larges de crash test frontal entre des centaines de soldats boucliers contre boucliers et de plans d'embrochages et autres amputations au ralenti avec giclée de sang effet 3D…
Grrrr… ami, ami…
Mais voilà, trop d'artistique tue l'artistique et au bout de 20 minutes les symptômes d'indigestion apparaissent. Passés les premiers affronts, le film s'embourbe comme nos malheureux Spartiates du roi Leonidas. 300 souffre d'un scénario quasiment inexistant vaguement compensé par une escalade dans des délires de batailles avec des belligérants de plus en plus improbables. Si bien que l'on sait plus trop où l'on est quand sur l'écran se déroule un remix bizarre de Stargate (pour Xerxès…) et du Seigneur des Anneaux…
Ah mon brave, vous vous êtes trompé de film, Leonidas n'a pas d'anneau…
Le plaisir visuel des premiers instants laisse irrémédiablement place à l'ennui. Dommage.
- + -
D'apolitisme. Hier, j'ai reçu ma carte d'électeur. Comme une grande partie des Français je sais pour qui je ne vais pas voter. Mais toujours pas pour qui je vais voter. Mon apolitisme finit par me gêner. Ma première élection présidentielle était celle de 1981. 26 ans que je vois alterner gauche et droite et 15 ans que j'exerce dans la direction d'entreprises. J'ai donc eu le «loisir» de tester des «deux» politiques en matière de charges, difficultés à recruter (et licencier…), gestion du temps de travail, intéressement, participation, fiscalité, etc. Bah, à la sortie, c'est bonnet blanc et blanc bonnet…
Je dis en rigolant que je voterai pour celui qui me garantit la météo. Je me demande si ce n'est pas là dessus que je vais finir par orienter mon choix et peut-être donner ma voix à celui qui proposera quelque chose d'intelligent pour ce que je vais laisser à mes enfants…
En attendant vous pouvez faire ce test (on clique sur l'image) :
- + -
De pop. Bon, je reviens sur Richard Cheese dont j'ai honteusement télécharger une quarantaine de titres. Comme un bon nombre est de mauvaise qualité technique, je crois que je vais faire un saut à la fnac…
En attendant, allez, un bonus avec ce titre délire :
Joyeuses Pâques !
- + -
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F12%2F62%2F102537%2F79829440_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F26%2F89%2F102537%2F79176628_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F00%2F20%2F102537%2F77876268_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F76%2F60%2F102537%2F77323571_o.jpg)