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Derrière le Paravent Suèdois
5 septembre 2009

Un passage à Vi(d)e (part 2)

Je suis rentré lundi dernier d'une petite semaine à Nîmes, histoire de mettre mes neurones en mode "Sleep" au bord de la piscine avec les kids. Du coup je suis pris d'une grosse paresse. Je n'ai à rédiger que 2 ou 3 billets pour achever ma série sur la Civilisation du Rien de l'Internet et du Web. Mais là, bof… À vrai dire tout ce bazar Weboblogotwittotruc m'ennuie par périodes. Je dois entrer dans une de ces périodes. Et j'espère que cette fois-ci, elle sera plus productive. Depuis plusieurs mois, voire plus, je traîne à développer et achever trois nouveaux romans.

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Le premier, ébauché l'été dernier, est le journal d'un soldat pendant la première guerre mondiale. Ma matière pour l'écrire est formée de documents historiques et surtout de lettres de poilus. Ces lettres sont surréalistes, il n'y a pas d'autres mots. Ce qui est décrit dépasse l'inimaginable. Cette guerre me «fascine» depuis l'école primaire. J'ai déjà gratté une quarantaine de pages en utilisant l'argot des poilus. Mon éditeur n'est pas totalement emballé. Mais la vraie raison pour laquelle je traîne sur ce projet, c'est que cela nécessite un gros travail de recherches et de documentations. Les affaires de mon agence m'occupent beaucoup et comme je suis un grand paresseux…

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Le deuxième est le plus ancien. J'en ai pondu une centaine de pages et elles datent de 2006. Le personnage se réveille un matin et il n'y a plus d'électricité, nulle part. La situation dure et la vie devient de plus en plus compliquée. Jusqu'au jour où il rencontre un étrange homme d'affaires qui le «remercie» pour cette panne gigantesque… C'est un bouquin que j'ai gambergé un soir où il y avait vraiment une panne. Je me suis mis en roue libre en imaginant la vie sans électricité puis est venue cette idée qu'un homme puisse provoquer tout cela et sans le savoir. C'est un projet qui me tient à cœur, il est flippant, angoissant et torturé à écrire. De temps en temps j'y reviens, note sur un Moleskine (pour chaque roman, j'ai un carnet Moleskine dédié) des idées, des rebondissements, des situations. J'empile ainsi des Lego de roman. Au cours de ma semaine à Nîmes, j'ai pensé à une autre structure pour ce bouquin (Un dossier formé d'une successions de notes et d'interrogatoires…) qui a réveillé ce projet. Mais il me manque encore un fin satisfaisante. Et c'est ça qui est mon carburant pour écrire : la fin. Quand je la tiens, alors le roman coule tout seul sur mon clavier…

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Le troisième, commencé au début de cette année reprend le personnage de mon premier bouquin publié en 2007, Xavier Roch. Est-ce mon François Pignon ou mon Octave ? Dans le premier, il dirigeait une franchise de Web cafés, jusqu'à ce que sa vie bascule dans un truc de dingues qui le conduira de l'hôpital psychiatrique St-Anne aux sous-sols des services secrets en passant par le plateau de Thierry Ardisson. Je me suis vraiment marré à écrire ce roman de plage… Aujourd'hui X. Roch est patron d'une agence de pub. Et là, il se farcit une semaine de merde : une séance de shooting vire au cauchemar, la présentation décisive devant le plus gros client foire, son ex-femme lui pourrit la vie et enfin l'actionnaire principal de l'agence menace de se retirer ce qui signifie la fermeture pure et simple de sa boîte. La semaine s'achève par une cuite royale avec un inconnu, un étrange aborigène, tout droit sorti de son bush australien. Ah, j'oubliais dans la semaine, notre ami est aussi pris dans un hold-up… Titre provisoire : 5 semaines de merde. Bah oui, il y en a 4 autres. De semaines. Bref la merde. Et c'est pour ça que ce dernier projet me tient un peu plus à cœur que les autres. D'abord cela semble plaire à mon éditeur, ensuite je suis content d'avoir trouvé un truc tordu comme dans le premier (mais là je ne peux pas vous le dire… désolé). Sauf que ce truc est plus complexe à décrire, à raconter, sans que le lecteur soit perdu… et sans que moi… enfin. C'est compliqué…

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Oui, autopub.
De toute façon, ça ne va pas déplaire à mon éditeur…

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Commentaires
I
la belle bleue > mais c'est arrivé pour de vrai… Enfin juste le début… ;)
L
Pour le 2è bouquin, je me rappelle que j'avais adoré le début que tu avais mis en ligne ("La Panne"), surtout le tout début où j'ai cru un instant que ça venait de t'arriver pour de vrai...
I
Anna > Ah non, je ne paie personne. Je fais tout moi même, sinon où est le plaisir ? Pour le deuxième, il y aussi un bouquin de Barjavel. Mais mon pitch n'a rien à voir… <br /> Bon, en fait je gratte le troisième en ce moment d'où le vide sur ce blog… Pour l'instant.
A
Et si tu payais quelqu'un pour les recherches de ton premier roman ?<br /> J'aime le sujet du deuxième ... même si ça n'a rien à voir, ça me fait penser à Malville. Je n'ose imaginer la vie que l'on aurait sans électricité !
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