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Derrière le Paravent Suèdois
3 février 2008

BlogHebdo # 5

titre5

Comme disait un homme politique de la IV° République, «Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent». Qu'ai-je promis à mon quart de douzaine de lecteurs ? une note par semaine. Soit. Mais ai-je parlé du contenu des notes ? de sujet ? de ton ? de longueur ? de style ? non.

Je rappelle que je suis à la fois directeur général, directeur de la rédaction, rédacteur en chef, chroniqueur, directeur artistique, directeur technique, directeur commercial, directeur administratif, administrateur, standardiste, homme de ménage et gardien de ce blog. Et accessoirement actionnaire unique et propriétaire. En d'autres termes, j'y fais précisément ce que je veux.

Cela dit…

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Les bonus. Comme le titre ce blog, on y parle aussi de réclame, rock, pop et cinématographe. Pour la réclame on verra une autre fois.

Bonus 1 // 78 millions d'euros. C'est ce qu'ont dépensé Thomas Langmann et son co-réalisateur, Frédéric Forestier, pour pondre le troisième épisode des aventures d'Astérix aux Jeux olympiques.

Voir ce film était ma sortie dominicale avec les kids. Ils se sont bien amusés, surtout à la fin. Moi aussi. Disons que j'ai commencé à faire fonctionner les muscles de mes joues. Mais pas de quoi me faire un claquage. Loin s'en faut.

Le drame de ce film c'est qu'il est ni mauvais ni bon. C'est propre, c'est clean. C'est tout. Frédéric Forestier est bon technicien. Que dire ? Rien. Comme on dit, on passe un (bon) moment. On sort de la salle et on dit «bon les kids, on va manger où ?». En fait, c'est ici que se trouve le drame de ce film : claquer un demi milliards d'anciens Francs pour provoquer à la sortie de la salle l'unique question : «Mc Do ou crêpes ?»

Oui, c'est ça le problème. Elles sont où les 78 boules sur l'écran ? Nulle part. Et là, je me dis, zut, il y a certainement des paquets de jeunes réalisateurs d'éventuels premiers longs qui doivent les avoir eux, les boules. On pouvait pas faire le même truc avec 10, 20 ou 30 boules de moins ? Surtout pour quelque chose qui fait un peu furieusement penser au Deux heures moins le quart avant Jésus Christ de Jean Yanne (1982) ?

cesar

Franchement ? Je n'ai rigolé qu'une seule fois. Brutus (Benoît Poelvoorde) cherche régulièrement à empoisonner son père, César, interprété par un Alain Delon parodiant la parodie de son Guignol. C'est le running gag du film. À chaque fois César en échappe en appelant son goûteur. Goûteur de ceci, de cela, etc. Lors d'une tentative, César appelle alors un goûteur improbable : «Que l'on appelle mon goûteur de …». Je ne dis pas de quoi il s'agit, cela serait du gâchis.

Gâcher une réplique à 78 millions d'euros, faut pas déconner merde…

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image1

Bonus 2 // Comme promis, Philippe Corti
nous a rejoint pour un Blind Test spécial Paravent Suédois.
10 intros, 10 titres à retrouver !
À toi, Philou… (on appuie sur le petit bouton >…)


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C'est tout.

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Commentaires
I
Adèle > Eh non… :-)
A
Pour la 10 , ça ressemble à l'intro de Alabama song des Doors... mais c'est pas ça =D
I
lilie > Aaaahhh ?? (pour le Tim Burton) Je te dirai bientôt… NooOOoonn (pour le quizz). Eeeuuuuh, même que les réponses ont déjà été données dans les autres commentaires, sauf, la 8 et la 10…
L
sinon...<br /> n°5- earth wind & fire?<br /> n°7-love & pain, like sunshine ; lalallala ?
L
Chuis allée voir Sweeney Todd. Grand mal m'a pris.<br /> C'est tout de suite chiant. C'est toujours gris, noir. Sale. Malsaint. Mauvais. Moche. Raté.
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